samedi 18 décembre 2010

concert et... concert

Dernièrement, j'ai donc vu ça :


Entre Les Yeux Noirs et moi, c'est une histoire qui commence à durer. Je les ai vus pour la première fois en concert fin 2005 à Pantin. J'avais vu l'affiche, je savais qu'ils faisaient de la musique klezmer/tzigane (comment je le savais ? mystère) et j'ai eu envie d'aller les écouter. Je n'avais pas un seul de leurs albums, et j'ai adoré (un peu comme CMV récemment).
Du coup, quand j'ai vu qu'ils passaient à l'Alhambra, début 2009, je m'y suis précipitée. C'était toujours aussi bien.
Alors, en me baladant sur leur site il y a quelques mois, quand j'ai vu qu'ils revenaient à l'Alhambra début décembre, j'ai repris des places, bien sûr. Et j'ai encore passé un super moment.
(Par respect pour sa vie privée, je ne parlerai pas de ma copine P., qui entre en transe à chaque fois qu'Eric Slabiak se met à onduler du bassin entre en scène, et me glisse à l'oreille : "Je suis prête à me convertir !").

Cette fois-ci, en première partie, nous avons eu le Tomas Gubitsch Trio - une sorte de Gotan Project, mais la partie électro en moins. Totalement envoûtant.

Quant aux frères Slabiak, ben... voilà, quoi.



Leurs albums sont en écoute sur Deezer, c'est .

Et la semaine dernière, je suis allée voir ce concert-là :


Lisa Spada, j'en suis fan depuis quelques années aussi. D'abord dans Butterscotch, avec des reprises soul super qui mettaient en valeur sa voix incroyable.
Puis dans Third Shot, musique électro-soul originale, avec toujours cette voix.
Samedi dernier, Lisa chantait ses propres compos. Entourée d'excellents musiciens, avec qui elle partage véritablement la scène. C'est ce que j'aime chez elle, je crois. Il y a toujours sa voix, bien sûr. Chaude et ronde. Mais aussi cette façon qu'elle a de partager sa passion. On voit qu'elle prend son pied sur scène, et elle communique son bonheur. Et surtout, elle n'est pas la star sur scène. Elle communique : avec le public, avec les musiciens, avec les choristes. Je ressens une vraie générosité chez elle.
Après, musicalement, j'avoue que j'ai été un peu moins emballée. Je préférais le style de Third Shot. Mais bon, elle a évolué, et si c'est dans ce genre de musique un peu plus "musclée" qu'elle s'éclate, j'espère sincèrement que ça marchera !

(En deuxième partie de concert, c'était Ope Smith, que je ne connaissais pas, mais que je n'ai pas aimé. Pour moi, c'est tout le contraire de Lisa Spada.)

Et le prochain concert dans mon agenda, c'est ça :

J'ai hâte !!!

dimanche 12 décembre 2010

c'était une bonne idée

...sur le principe. Oui, j'ai bien aimé que Jackie Brown me suggère une idée d'article dans un commentaire. Surtout qu'en ce moment, je ne suis pas très inspirée, comme le nombre décroissant d'articles par mois le prouve.

Donc Jackie aimerait que je parle de l'expo Basquiat. L'ennui, c'est qu'en fin de compte, je n'ai pas grand-chose à en dire. D'abord, je ne suis pas du tout experte en peinture. Ensuite, je n'y suis pas vraiment allée pour Basquiat, qui ne m'attirait pas plus que ça, mais pour accompagner ma maman, et aussi pour découvrir le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. J'adore le MOMA de New-York, j'aime beaucoup l'expo permanente de Beaubourg, et l'expo permanente du MAM de Paris m'avait l'air sympa.


Et puis, finalement, je n'ai pas eu le temps de voir l'expo permanente. On a vu très rapidement et un peu par curiosité l'expo Larry Clark : assez dérangeante (l'interdiction aux mineurs nous a parue justifiée) et sans grand intérêt, à mon avis.

Quant à Basquiat, on a pris la visite commentée par une fille qui pense que "shit" en anglais signifie "du shit" au sens de la drogue par une "intervenante culturelle" qui n'avait visiblement pas pris eu le temps de préparer son intervention en profondeur.
Les tableaux en eux-mêmes ne m'ont pas particulièrement touchée - mais j'ai pu constater que Jean-Michel Basquiat était très beau.


Pour les trucs anecdotiques, j'ai appris qu'il était de mère portoricaine et de père haïtien, il parlait donc français, espagnol et anglais (il a grandi à NY).
Autre fait intéressant : enfant, il a un accident de voiture et doit être hospitalisé. Pendant sa convalescence, sa mère lui offre Gray's Anatomy, un livre d'anatomie (d'où le titre de la série Grey's Anatomy). On retrouve l'aspect "squelette" dans pas mal de ses oeuvres.

Du coup, je me suis demandé ce qui faisait qu'on était touché ou pas par un artiste ou son oeuvre. D'ailleurs, Basquiat est assez touchant. C'est son oeuvre qui ne m'a pas beaucoup émue.

Pourquoi je suis touchée par l'outrenoir de Soulages et par les formes géométriques et colorées de Kandinsky, mais pas par les tableaux de Picasso ou Basquiat ?

Et vous, qu'est-ce qui vous touche, en art ?

Soon on Trucmuches : mes impressions sur deux concerts.


dimanche 28 novembre 2010

novembre en images


~ week-end pluvieux à Aix ~ Bharati ~ le Raphou Show d'avant aux Fontaines ~ Boxe Boxe à Chaillot ~ ceviche qui déchire ~ Palais Garnier ~ Les Yeux Noirs en showcase à la Fnac* ~ macarons au caramel au beurre salé qui déchirent ~ Galeries Lafayette ~ Jean-Michel Basquiat ~ Musée d'Art Moderne de la ville de Paris ~ Raoul Dufy ~ brunch au Barbershop ~

*extrait du showcase ici

Et puis, en ce dimanche glacial de fin novembre, j'ai déplacé un meuble de mon salon parce qu'il faut toujours écouter les conseils de sa maman. Ça donne ça :


Enfin, last but not least, accueillons le 6e abonné comment ? c'est tout ? : Baptiste (qui, comme Léa, n'a pas ajouté d'image à son profil, mais c'est pas grave, on leur pardonne, étant donné qu'ils ont eu l'excellente idée de s'abonner à Trucmuches).


mercredi 24 novembre 2010

new stuff on the blog

Quelques nouveautés que vous avez peut-être déjà remarquées, vu qu'elles commencent à ne plus si nouvelles que ça.

Un nouveau blog dans ma blogroll : les voyages gourmands de LH, qui nous fait partager ses découvertes culinaires. Ça donne envie de voyager (et de manger !).

Une nouvelle radio avec les chansons que j'aime écouter.

Et bienvenue à la 5e hein ? c'est tout ? abonnée, Lolipops.

dimanche 14 novembre 2010

tag auteurs

Vu chez Tatie Les Piles, ce nouveau tag qui m'a donné envie de jouer. Le principe : trouver, en 15 minutes, les 15 auteurs qui m'ont le plus marquée.

En me creusant les méninges pendant un quart d'heure, j'ai péniblement réussi à trouver 10 auteurs qui ont compté dans ma vie de lectrice par ordre d'apparition à l'écran :

1. la Comtesse de Ségur
Pendant mes dernières années de primaire, je crois que je les ai tous lus deux fois. Et ma maman vient de m'apprendre qu'elle venait de retrouver le carton où ils sont tous rangés (on pensait les avoir perdus au cours du dernier déménagement) : je suis trop contente !

2. Agatha Christie
Après ma période Alice détective, je suis passée aux choses sérieuses. J'en ai lu beaucoup, en français d'abord, puis en VO non sous-titrée.

3. Honoré de Balzac
Je crois que ça a commencé avec Eugénie Grandet, trouvé dans la bibliothèque de mes parents. Puis Le lys dans la vallée, et surtout La peau de chagrin, qui m'amène à...

4. Oscar Wilde
...et The Picture of Dorian Gray, The importance of being Ernest, An ideal husband : j'adore !

5. E. M. Forster
Dans la catégorie "auteurs anglais du 19e", probablement mon préféré (à égalité avec Oscar).
Parce que : A room with a view, Howards End, Maurice, et peut-être aussi grâce aux adaptations ciné réalisées par James Ivory.

6. Daniel Pennac
Je crois que j'ai lu toute la saga Malaussène, je suis fan.

7. Armistead Maupin
Dans la catégorie saga, j'ai adoré ses Chroniques de San Francisco.

8. Jane Austen
J'ai tout lu. Plusieurs fois.

9. John Irving
Mes préférés : The world according to Garp et A widow for one year.

10. Barbara Kingsolver
Découverte grâce à ma BSPA. Un auteur hors du commun.

Résultat des courses : 4 femmes sur 10, pas mal ! Mais seulement 3 auteurs français sur 10, pas terrible...

En allant fouiller dans ma bibliothèque, j'ai vu que j'avais oublié (que-wah ? mais comment est-ce possible ?) :

11. Stephen King
Ça a commencé avec Misery, qui m'a véritablement terrorisée, puis The Shining, The Dead Zone, Thinner. J'aime ses romans qui font peur mais qui gardent un côté réaliste. Pas les trucs d'horreur pure, auxquels j'ai du mal à croire.

12. Ken Follet
Aussi découvert grâce à BSPA, avec Les piliers de la terre. Excellentissime. Il va falloir que je le relise avant de me plonger dans la suite, Un monde sans fin.

Annabelle, Tonton, Momo, Arthur & Delph, Rébek, Chonchon et les autres : à vous !

vendredi 12 novembre 2010

damned ! mais je ne vous ai pas encore parlé des Chroniques de la prof qui en saigne !


D'abord, ce livre représente un petit événement dans ma vie de lectrice car :

1° je n'achète presque que des livres de poche (les livres reliés sont trop chers et trop gros pour mon sac à main - et il faut qu'il rentre dans mon sac, vu que je lis quasi exclusivement dans le métro et dans le train)

2° je n'étais jamais allée à une dédicace de ma vie.

J'ai donc acheté un livre au prix fort, et fait la queue pour avoir une dédicace. Mais ça valait carrément le coup, car :

Princesse Soso parle comme elle écrit (i.e. elle est drôle)
2° j'ai eu une dédicace qui déchire
3° le livre est génial.

Certes, c'est une compilation des articles de son blog. Mais des articles lus il y a un moment, et le support papier permet une lecture plus en profondeur que le format blog.
En plus, j'ai adoré, car toutes les références "culturelles" me parlaient, pour une fois (contrairement à certains, je sais qui sont Lauren Fenmore et Sheila Carter - OK, je suis pas sûre que je devrais m'en vanter, mais tant pis).

Bon, je ne suis pas fan de la couverture, ni des crochets qui ont remplacé les passages barrés, mais c'est le choix de l'éditeur qui n'y connaît rien sait forcément mieux que l'auteur ce qui marchera.

Pour vous donner une idée, voilà ce qu'on peut lire sur la 4e de couverture :

Princesse Soso, qui rêvait d'être trapéziste ou éleveur de bisounours, est finalement devenue professeur d'anglais. Catapultée dans un collège de campagne, elle se retrouve quand même en plein cirque, aux premières loges pour étudier le jeune, cet être mystérieux et fascinant, et tout son entourage...
Chaque année, ça recommence ! Un an à jongler entre ceux qui aiment s'entretuer à coups de compas, ceux pour qui l'école est une annexe de Meetic et les Choupi-trop-mignons. Un an de rires, de larmes et d'incompréhension mutuelle, auxquels participent les parents et le personnel de l'Education nationale. Un an où tout le monde dira encore que les profs sont des feignasses-tortionnaires-payés-à-rien-foutre-toujours-en-vacances-ces-lopettes ! Une année scolaire d'émotions, de critiques du système et de coups de colère, décrits dans ces pages avec un humour corrosif.
Le collège est une jungle. Voici un accès backstage pour découvrir l'envers du décor.

J'ai aussi lu une critique qui reflète assez bien mon avis ici.

Princesse Soso, merci de m'avoir permis de me bidonner dans le métro, ça n'arrive pas tous les jours !

lundi 8 novembre 2010

ugli

Tant que j'y suis (dans les critiques pas tendres), je ne peux résister à l'envie de partager avec toi, cher public, cette critique de mon ami N.L., qui, comme je l'avais consulté à ce sujet, a eu la gentillesse de m'envoyer son avis sur le film Biutiful (starring Javier Bardem, qui n'est vraiment pas ma tasse de thé). Et comme on a un peu les mêmes goûts en matière de cinéma, je pense que je n'irai pas le voir (pourtant, j'ai beaucoup aimé 21 grams et Babel - mais surtout 21 grams - du même réalisateur).

Interdiction formelle d'aller voir Biutiful !!!
C'est naze, Javier Bardem, que je déteste aussi, est effectivement dans tous les plans.

L'histoire : JB apprend qu'il a un cancer de la prostate (et vas-y que je te filme des scènes où on le voit pisser du sang dans des toilettes qui n'ont jamais connu le Canard WC), sa femme se prostitue et parallèlement se fait sauter par le frère de JB. JB décide alors de tout faire pour assurer l'avenir de ses enfants, dont le fiston a pour principale réplique : "Papa, j'ai fait pipi dans ma culotte !" JB assure notamment l'avenir de ses enfants en gérant un atelier clandestin de chinois qui fabriquent de faux Louis Vuitton en ne voyant jamais la lumière du jour. Evidemment, JB est un bon gars, alors il offre des bouteilles de gaz munies d'un chauffage pour que les noiches passent la nuit au chaud sauf que le lendemain, ils sont tous morts...

A la limite, le seul intérêt de ce film serait de voir, pour des étudiants en cinéma, comment le réalisateur arrive à filmer une ville aussi chatoyante que Barcelone comme si c'était une banlieue industrielle d'une ville de Pologne sous un crachin d'automne un beau matin de 1963. Je pense que la ville de Barcelone va lui faire un procès tant ça donne peu envie d'y aller ! Tout est glauquissime, il n'y a rien à sauver
Les films de Ken Loach sont des comédies hilarantes face à ce film.

N.L.


Il est très fort, N.L., il m'a même donné envie d'aller voir ça :

En écrivant ça :

Very Bad Cops (ça, c'est le titre français, le titre en VO est : The other guys) est juste hilarant. Je suis un fan inconditionnel de Will Ferrell. Le ressort du film est simple et presque éculé : associer deux personnages totalement opposés. En l'occurrence Will Ferrell, entré dans la police pour la sécurité de l'emploi et dont le but ultime est de passer sa vie à taper des rapports planqué derrière son bureau, et Mark Wahlberg, qui trépigne d'impatience à l'idée d'aller enfin sur le terrain. Un binôme aux éléments opposés. Il y a un gag toutes les 2 minutes, j'ai éclaté plusieurs fois de rire. C'est un film débile, mais un film intelligemment débile.

Mais bon, je crois qu'il y a d'autres films qui vont passer avant sur ma liste.

dimanche 7 novembre 2010

Les petits Kleenex

Ce que j'ai aimé :

- quelques répliques savoureuses
- la tête de Cluzet dans la scène de la déclaration, et Cluzet en général
- la bande originale

Ce que j'ai pas aimé :

- Marion Cotillard, qui décidément m'insupporte
- Laurent Lafitte, que je ne connaissais pas mais dont je n'aime pas du tout le jeu. Avec ses faux airs de Michel Leeb, il ne m'a pas convaincue du tout (il faut dire aussi que son personnage est absolument sans intérêt)
- le pathos, la vacuité des dialogues, tout est creux. J'ai trouvé la fin carrément grotesque.

Alors oui, j'ai ri quelquefois (cf. les répliques savoureuses), j'ai pleuré (un tout petit peu, parce que je suis une fille sensible), mais ce téléfilm ne me laissera pas un souvenir impérissable.

En fait, je me suis rendu compte en la lisant (après avoir vu le film, histoire de ne pas me laisser influencer - oui, je suis sensible ET très influençable), que la critique de Télérama résumait assez bien ma pensée :

(...) Intrigue déjà connue, sans doute : un groupe de potes - vieux trentenaires, jeunes quadras - part en vacances au Cap-Ferret tandis que l'un des leurs gît sur un lit d'hôpital (et de douleur). Ont-ils le droit de s'amuser ou, au choix, de se pourrir la vie à coups de petites névroses quand l'autre est entre la vie et la mort ? On ne sait pas. Guillaume Canet si, qui donne in fine la réponse via un improbable ostréiculteur philosophe. Ont-ils le droit d'être aussi antipathiques, lourdement caricaturés, et désespérément incultes ? On sait que non. On a rarement vu, dans un film aussi long, des personnages évoluer si peu : dessinés à gros traits, ils ne bougent pas d'un iota, à l'image de François Cluzet répétant ad nauseam ses mimiques de psychorigide friqué. Ne faire qu'une fois une scène quand on peut la reproduire trois ou quatre fois, ce serait gâcher une idée...

Canet s'est-il rendu compte que tous les mecs sont lourdauds, décérébrés, le regard scotché à leur nombril (ou plus bas) ? Et toutes les filles effacées ou hystériques ? Sauf Marion Cotillard, sans doute sauvée à ses yeux parce que son comportement amoureux est celui d'un mec... L'étanchéité du groupe au monde réel est symbolisée par une image fugitive, et ici incongrue : Marion Cotillard dépliant maladroitement Le Monde. C'est vrai, pourquoi un journal, un livre, pourquoi une conversation intéressante en vacances, alors qu'il y a la bouffe et le ski nautique ? On ignore si Les Petits Mouchoirs est un film générationnel. Si c'est le cas, on est - pour une fois - heureux de ne plus faire partie de cette génération-là...

Aurélien Ferenczi

jeudi 4 novembre 2010

spectacles à gogo

Ces derniers temps, je suis allée voir plus de spectacles que de films (en fait, aucun film depuis près de 2 mois, je crois !)

Il y a d'abord eu ça (les images sont clicables) :

Les danseurs sont assez exceptionnels techniquement, les chorégraphies pas révolutionnaires mais spectaculaires par leur mélange de genres (moderne et classique à la fois), les musiques super (U2, Coldplay, Queen, Michael Jackson, Lenny Kravitz...).
Seul bémol : il y avait manifestement 2 distributions, selon les soirs (j'ai des amis qui ont vu le spectacle 2 fois). Chaque distribution était composée de 7 garçons et 1 fille, et le soir où j'y suis allée, la fille était... comment dire ? Pas gracieuse et lourdingue, et en plus, ses chorés étaient assez nazes et répétitives (peut-être parce qu'elle ne connaissait qu'un nombre de pas limité ?).

Mais bon, j'ai quand même passé un très bon moment.

Ensuite, je suis allée voir ça :


Ça faisait des années que je voyais les affiches dans le métro (la troupe vient à Paris tous les ans) et que je rêvais d'aller voir ce spectacle. Mais en fait, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas le style Bollywood. Et c'est un spectacle très Bollywood. Donc on en prend plein les yeux (et les oreilles). Beaux décors, jolis costumes, belle troupe... mais au niveau de la musique et de la danse, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de plus traditionnel. Pas archi traditionnel non plus (ça, c'est vite barbant), mais pas aussi... "bollywoodien".

Et puis, hier soir, je suis allée voir le dernier spectacle de la compagnie Käfig.


J'en ai déjà parlé, j'aime beaucoup les chorégraphies de Mourad Merzouki, tout ce que j'ai vu jusqu'ici m'a emballée. Mais ça n'a pas été le cas de Boxe Boxe, sa dernière création.
Pourtant, ça démarrait bien. Une thématique autour de la boxe - pourquoi pas ? Après tout, les chorégraphies de hip-hop ressemblent souvent à des arts martiaux, et vice-versa.
Autre bon point : trois violonistes et un violoncelliste, live, sur scène. Et qui jouent du classique (et pas une espèce de musique contemporaine qui ne ressemble à rien).
Sans parler des beaux décors et de la scénographie somptueuse.

Ça s'annonçait donc très bien. Mais il a manqué juste une chose, dans ce spectacle : de la danse. Hormis deux ou trois moments sympas, sur une musique plus rythmée, rien.
J'ai eu peur d'être devenue trop exigeante, peut-être que le dernier spectacle m'avait tellement plu que je m'attendais à encore mieux ? Mais ma camarade de sortie a été du même avis que moi. On s'est ennuyées.

Petite vidéo pour avoir un aperçu (évidemment, ils montrent les passages les plus dansés. Mais il faut savoir que le passage où Merzouki fait des kicks sur le punching bag dure environ 5 minutes, et c'est très long.)


Découvrez "Boxe Boxe", duo de choc pour la Cie Kafig et le Quatuor Debussy sur Culturebox !

Conclusion : je suis bien contente de retourner voir le précédent spectacle de cette compagnie en avril prochain !

Et puis sinon, j'ai repéré des trucs potentiellement bien, comme les comédies musicales Mamma Mia et Hairspray. Mais elles sont intégralement en français (chansons comprises), donc c'est no way, Jose !

Il y a aussi Vanessa Paradis, en acoustique aux Folies Bergère. Mais vu le tarif, je vais avoir du mal à trouver quelqu'un pour m'y accompagner.

Peut-être Yaël Naïm à la Cigale ?

lundi 25 octobre 2010

CMV*



En trois mots : explosive, drôle, provocatrice. J'ai adoré ce concert, alors que je ne connaissais même pas l'album (sauf une chanson écoutée sur Deezer).





* Carmen Maria Vega, donc.

(Les vidéos sont chopées sur YouTube, pas de moi. Les photos, si - en même temps, vu leur qualité, personne n'en doutait.)

dimanche 24 octobre 2010

en bref et en images (4)

Voilà donc un mois que je ne vous ai pas raconté ma vie. Ça vous a manqué, hein ?

Alors, par ordre d'apparition à l'écran, il y a eu...

  • des balades aux Tuileries et aux Buttes par de belles journées d'été indien
  • du rangement
(Oui, je prends mes chaussures en photo, et alors ? J'étais drôlement fière d'avoir enfin réussi à les ranger correctement !)

  • un joli concert de musique du Moyen-Âge (j'espère que je me gourre pas d'époque, Miss)
  • des soirées comédies musicales, donc

  • un autre petit week-end sous la pluie à Aix, mais surtout marqué par le super concert d'art lyrique du Conservatoire dont je vous ai suffisamment rebattu les oreilles
  • une soirée bobun avec les copains, lors de laquelle je me suis bidonnée et ça fait du bien
  • un week-end familial à Pantin, avec un concert, non, deux concerts déments, et deux brunchs.
concert n° 1 : Carmen Maria Vega (article à venir, parce qu'elle le vaut bien)


concert n° 2 : Whatt I Say, avec Lisa Spada, Crystal Night et Nyr, au Bizz'Art - so sixties !



Un brunch copieux et très bon, mais un peu cher (24 €) si, comme moi, on se contente du jus d'oranges pressées (miam), de la boisson chaude (à volonté), des viennoiseries et pains (une tuerie), et des oeufs & saucisses. Le reste du buffet (quiches, verrines, salades, pâtisseries...) avait l'air succulent, mais je préfère le brunch "traditionnel".
Une très bonne adresse !

  • Et enfin, last but not least, une dédicace so biatchounours ! (article à venir aussi, car elle le vaut bien)

dans la foulée

et parce que vous le valez bien, je vous fais cadeau d'une petite vidéo. Il s'agit d'extraits de Roméos et Juliettes, ce spectacle de hip-hop que j'ai tant aimé.

Malheureusement, c'est la version avec la 2e interprète de Juliette (la première était meilleure). Mais c'est mieux que rien.

une rentrée très danse

Cette rentrée (ah bon, c'est déjà les vacances de la Toussaint ? le temps file, dites donc !), donc, a été riche en danse. Reprise des cours, classique et jazz. Réservation des spectacles à voir dans l'année (7 pour le moment).

Et puis, début octobre, il y a eu les ateliers danses partagées, chez mes voisins au Centre National de la Danse.

Alors, faut que je vous explique. Il y a 2 ans, dans le cadre de ces ateliers ouverts à tous, avec toutes sortes de danses (classique, contemporaine, jazz, africaine, flamenco...), le CND a fait appel, pour la première fois, à un danseur de l'Opéra de Paris pour l'atelier "danse classique". J'étais en joie, prendre un cours avec Kader Belarbi, je vous raconte pas ! J'en avais parlé à l'époque.


Grosse déception, Kader n'ayant vraisemblablement pas compris le concept (i.e. faire un vrai cours, malgré les différences de niveau du public). Du coup, l'année suivante, alors que mon idole absolue était annoncée pour le cours de classique, je me suis dit : "Laisse tomber, ça va encore être du grand n'importe quoi."



Ben en fait, non. Nicolas Le Riche a donné un vrai cours de classique, comme je l'ai découvert en regardant la vidéo "best of" de la session 2009 des danses partagées.
Évidemment, re-grosse déception d'avoir raté ça.
Alors cette année, même si ce n'était "que" Marie-Agnès Gillot (dont je ne suis pas méga fan, mais bon, quand même quoi), je m'étais dit : "Cette fois, j'y vais."


Sauf que début septembre, c'était déjà complet.

Alors j'ai fait l'atelier danse baroque, avec Béatrice Massin, chorégraphe et directrice de la compagnie Les fêtes galantes. C'était vachement bien, je suis drôlement contente d'avoir découvert ça.

Autre truc bien sympa de cette rentrée : à la suite d'un échange facebookien, avec des copines/collègues traductrices, on a lancé les soirées comédie musicale. On se retrouve chez l'une d'entre nous de préférence chez L-H qui a un écran de cinéma dans son salon, et on regarde un film avec de la danse et de la musique dedans, en mangeant des bonnes choses.

Pour le moment, on a vu :





Vivement le prochain !

samedi 23 octobre 2010

en attendant (bis)


En attendant de vous parler de ma so not exciting life (faut d'abord que je fasse du rangement, le ménage, et que je me lave les cheveux), un petit article hommage à ma soeur qui chante, parce que au cas où vous ne l'auriez pas encore compris je suis fan.

Elle chante hyper bien (comment ça, je suis pas objective ?) et en plus, elle a la rock'n roll attitioude.



vendredi 22 octobre 2010

BREAKING NEWS - FLASH INFO

Attention, teaser !

Ce week-end, rattrapage du retard de bloggage des dernières semainages.

Vous saurez tout tout tout ce qui se passe dans ma vie palpitante c'est-à-dire pas grand-chose en réalité.

Ça va poster à donf, c'est moi qui vous le dis !

En attendant, mon flash mob préféré, que j'ai peut-être déjà posté, mais c'est pas grave, on ne s'en lasse pas...


lundi 18 octobre 2010

en attendant...

Oui, ce blog est totalement à l'abandon depuis des semaines.
Nan, pas envie de vous raconter ma vie palpitante alors que franchement, je pourrais, j'ai plein d'articles en mode brouillon.
En attendant, je fais des listes de films à voir (ou pas ?)...



Je fais même des listes des films qui ne sont pas encore sortis...



Zut, j'avais oublié celui-là :

Bon, faut que je vous dise un truc : j'ai un problème avec les bandes-annonces. J'adore les regarder, c'est souvent elles qui me donnent envie d'aller voir un film (ou pas). L'ennui, c'est qu'elles dévoilent souvent tout le film, et ça gâche tout. Quel dilemme, n'est-ce pas ? Comment faire ? Help !

mercredi 22 septembre 2010

en bref et en images (3)

Première chose, et pas des moindres : après des années de quête, je crois que j'ai enfin trouvé le dentiste dont je rêvais - à l'écoute, compréhensif ("non, vous n'êtes pas douillette - c'est normal que le détartrage vous fasse mal, vous avez les collets dentaires dénudés. je vais y aller doucement"), qui fait des radios et les analyse en m'expliquant (ça paraît normal, de faire des radios lors d'une visite de contrôle - sauf que le dernier que j'ai consulté, il a dit : "bon, on fera une radio la prochaine fois. effectivement, cette dent a une drôle d'allure, il doit y avoir quelque chose...", à propos d'une dent qui me faisait souffrir)...
Et cerise sur le dentier, elle m'a félicitée (oui, c'est une femme - heureusement, sinon je crois que je serais tombée direct amoureuse !) pour l'achat de ma brosse à dents.

Bref, je ne remercierai jamais assez copine T. - God bless you, darling !

A part ça, en ce moment, j'aime aussi :

ces confitures au petit-dej'

ce livre enfin sorti en poche
mais il faut d'abord que je termine celui-là, à peine commencé :

mon abonnement au CND*, qui m'a donné l'occasion d'aller faire un tour à la médiathèque et d'emprunter ça :
poster des tas d'images du jour sur mon tumblr

le nouveau blog de Delphine & Arthur, le couple le plus choupi de la blogo !

* pour ceux zé celles que ça intéresserait, cette année, je vais voir : Boxe Boxe et Agwa/Correria (compagnie Käfig - Mourad Merzouki), Magifique (Malandain Ballet Biarritz), deux spectacles des Fêtes Galantes (danse baroque modernisée), et deux spectacles du Ballet du Grand Théâtre de Genève (dont un Roméo et Juliette version Prokofiev - j'ai hâte !).

dimanche 19 septembre 2010

these are a few of my favorite shows

Allez, je me laisse tenter par le tag de Mademoiselle Les Piles et je me lance.

1. A quelle série TV dois-tu ton premier souvenir de télévision ?

Difficile à dire... On ne parle pas de dessin animé, j'imagine. Parce que là, facile, ce serait Candy.
Sinon, probablement La Petite Maison dans la Prairie. Ou peut-être Wonder Woman, que j'ai découvert quand je vivais dans la banlieue de Chicago, à 8 ans. J'adorais cette série. Petite étrangeté : la saison 1 se passe pendant la Seconde Guerre mondiale, et la saison passe direct aux années 70.



2. Quel est le chef d'oeuvre “officiel” qui te gonfle ?
J'étais complètement accro à Dr House les deux (trois ?) premières saisons, et puis je me suis lassée. Idem pour Lost (pourtant, la saison 1 m'a vraiment emballée).

3. Quel classique absolu tu n'as jamais vu et tu n'as pas envie de voir ?
Les Sopranos (mais est-ce qu'on peut parler de classique ?)

4. Quelle série, jugée unanimement mauvaise, tu as "honte" d'aimer ?
Bon, OK, j'admets, il m'est arrivé de pleurer devant regarder Les feux de l'amour. On va dire que c'était pour en étudier le doublage...
Ah oui, et je suis aussi une grande fan de séries pour ados : Dawson et One Tree Hill sont mes préférées.
D'accord, j'ai aussi regardé Docteur Quinn, femme médecin. Toutes les diffusions.
(Et ado, je n'ai pas manqué un épisode de Beverly Hills 90210 puis de Melrose Place. Mais c'était il y a 15 - 20 ? - ans, y a prescription, non ?)




5. Quelle est la série que tu as le sentiment d'être seule à aimer ?
Gilmore Girls. Mais j'ai appris récemment que je n'étais pas la seule, en fin de compte ! Il y a aussi Once & Again (Seconde chance en VF).


6. Quelle série aimerais-tu faire découvrir au monde entier ?
Ben les deux citées ci-dessus !

7. Quelle série ferais-tu regarder à ton pire ennemi ?
Plus belle la vie. Ou Le destin de Lisa.

8.Quelle série pourrais-tu voir et revoir ?
Il y en a trop pour les citer ! Friends, en number one. Et puis aussi Scrubs, Sex and the City, How I met Your Mother, Gilmore Girls (je suis en train de me refaire les 7 saisons, ça doit être la 3e fois), Once & Again, Ally McBeal...

9. Quelle série faut-il voir pour découvrir un aspect essentiel de ta personnalité ?
Un peu toutes, je crois !

10. Quelle série t'a fait verser les plus grosses larmes ?
Once & Again et Urgences (la mort de Mark Greene !).

11. Quelle série t'a procuré la plus forte émotion érotique ?
True Blood, je crois.

12. Quelle série emporterais-tu sur une île déserte (en plus d'un générateur et d'une télévision) ?
Friends.

13. De quelle série attends-tu la sortie en DVD avec la plus grande impatience ?
Ben j'achète pas de séries en DVD, c'est trop cher. Donc aucune.

14. Quel est selon toi le film adapté d'une série le plus réussi ?
Je n'ai vu que Sex and the City, je crois. Et j'ai beaucoup aimé !


La question subsidiaire de Mademoiselle Les Piles :

15. Quelles sont les séries que tu ne connais pas tout en sachant qu'il faudrait vraiment que tu les voies ?
Mad Men, The Big Bang Theory...